Lettre ouverte au magazine le point
Lettre ouverte au magazine le
point
Madame, Monsieur,
Etant un de vos abonnés, j’ai eu l’occasion de lire, il y’a deux semaines environ, un article écrit par Marc Nexon, Fabienne Pompey titré : Zimbabwe : La descente aux enfers, évoquant le climat de guerre civile, de catastrophe politique, social, et économique qui existe au Zimbabwe depuis que Mugabe « le dictateur Marxiste Africain » à eu la mauvaise idée d’exproprier des terres Africaines des gentils entrepreneurs blancs qui maintenaient cette terre d’Afrique Australe dans une sorte de féodalisme déguisé et de servage des nègres avéré depuis des siècles.
Tout va mal depuis que Mugabe est devenu Président du Zimbabwe, instauré la réforme agraire, nationaliser l’économie détenu par les oligarques blancs, descendants d’esclavagistes, et il y’a encore peu fricotant avec l’Afrique du Sud de l’apartheid.
Votre article dit en filigrane ceci, depuis que les pauvres maîtres blancs intelligents et industrieux sont partis, le pays est laissé à l’abandon, en proie à l’incompétence et la barbarie des nègres, incapable de se débrouiller seuls sans la tutelle ou plutôt devrait on dire, sans la férule du maître Blanc, le plus beau, le plus intelligent, le plus grand de l’univers AMEN.
Cette article suscite en moi un profond malaise, car je me rend compte que sous le masque de l’hypocrisie littéraire dont la presse est coutumière, on véhicule des idées dangereuses et dégueulasses digne du régime du bon vieux Peter Botha, ou de monsieur le Nazi le premier ministre de la république Sud Africaine sous l’apartheid : Verwoerd.
Dans ce pays qui a vu naître Condorcet, Montesquieu, Diderot, l’Abbé Grégoire, les droits de l’homme, mais qui a aussi connu la collaboration, on est obligé de s’accommoder des deux faces d’une même pièce, ou l’art de passer du sublime à l’ignoble, en un tour de main, ou plutôt devrais je dire en un tour d’esprit dégueulasse.
Comment expliquer la bérézina, le désordre politique, économique, et sociale que subit aujourd’hui le Botswana, sinon par des manœuvres, politiques, économique, militaire, de la clique occidentale esclavagiste et néo colonialiste.
Comme toujours la France ne sera pas trop loin des malheurs de ce pays d’Afrique Anglophone : »Il faut à tout prix que l’entreprise du Camarade Mugabe échoue pour conserver le pré carré français intact, mais oui mais ça il ne faut pas le dire, il faut montrer que les nègres sont des incapables, mais oui votre grâce, nous sommes des incapables majeures, des éternels enfants, ceci pour couper à toutes polémiques insipides, dégueulasse et pour tout dire ignoble.
Encore un petit effort et méditez cette phrase du patriote Africain Sékou Touré ancien président de la Guinée Conakry : »Nous préférons la liberté dans l’indigence, que l’esclavage dans l’opulence », Stop il y’a plus rien à voir merci.